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Critique cinéma: Madame de... de Max Opüls
Synopsis
Paris 1890. Madame de…, la femme coquette et frivole d’un général travaillant au Ministère de la Défense, vend secrètement les boucles d’oreilles qu’il lui avait offert. Quelques jours plus tard, au cours d’une réception à l’Opéra, elle prétend les avoir perdues. Le général les cherche partout et la rumeur fait la une des journaux. Craignant qu’explose un scandale, le bijoutier confesse la vérité au général : sa femme n'a pas perdu ce précieux bijoux mais le lui a vendu.
Le général rachète à nouveau les boucles, mais cette fois, il les offre à la maîtresse, qui elle même les revendra au Baron Donati lors d’un voyage à Constantinople. Ce dernier, récemment nommé ambassadeur à Paris, tombe sous le charme de Madame de…. S’adonnant à la folie amoureuse, le Baron lui fait cadeau des précieuses boucles tandis que Madame de… feint ne jamais les avoir vues.
Profondément amoureuse, Madame de… ne parvient pas à modérer ses sentiments pour le Baron et voyage pour l'oublier cet adultère, en vain. De retour à Paris, elle porte les boucles lors d’une réception pour honorer son amour pour le Baron. Auprès de son mari, elle feint de les avoir retrouvées, en espérant cacher sa relation avec le Baron.
Scandalisé par l’attitude de sa femme, le général avoue au Baron qu’il lui avait offert les boucles avant lui, et ce dernier refuse de revoir Madame de… Le général, de son côté, force Madame de … à léguer ses boucles à une nièce, qui le revend et que Madame de ... rachète à nouveau. Privée de son seul amour véritable, Madame de.. sombre dans la maladie, la tristesse et la mélancolie. Incapable de l’en sortir, le général provoque le Baron Donati en duel. Madame de…, en chemin vers les lieux du crime, entend un coup de pistolet, et meurt d’une crise cardiaque en comprenant que le Baron Donati vient d'être abattu.
Critique
Madame de… est un film brillament structuré, alliant une intrigue poignante à la beauté littéraire des dialogues. Les boucles de Madame de… sont au cœur de l’imbroglio amoureux, de la convoitise, du désir. Qui les a acheté ? Qui les a ? Qui les veut ? Qui sait quoi ? sont autant de questions qui forgent la tension dramatique et rendent d’autant plus poignants les déboires amoureux des personnages. L’usage raffiné de la langue française intensifient d’autant plus ce caractère dramatique, lui donnant une atmosphère d’aristocratie fin-de-siècle.
Madame de… est aussi une peinture des frivolités françaises de la fin du XIXe siècle. Plongé dans le milieu des diplomates européens, le spectateur devient le témoin des mondanités de ce cercle privilégié et cosmopolite. Les bals, le champagne, les robes satinées, les pierres précieuses sont autant d'agrément dont jouissent les personnages du film. Les hommes, comme le Baron Donati, tombent sous le charme de femmes coquettes et frivoles et ces dernières ne jurent que par les bijoux. Madame de… aime ses boucles plus que les hommes qui les lui ont offert.
Si cette univers frivole est grisant, il permet pourtant à Max Ophüls de transmettre au spectateur sa vision du bonheur comme un plaisir transitoire et illusoire, un thème récurrent de sa filmographie. Le bonheur de Madame de… repose sur des boucles d'oreille et les mensonges, à son mari, à son amant, jusqu’au jour où la vérité prend le dessus et tout s’écroule. Tout s’évapore, elle sombre dans une dépression et meurt de chagrin à la mort de son amour.
Verdict: Un film grisant, plongeant le spectateur dans un univers lointain où les excès et la finesse sont les maîtres mots, et dont la portée philosophique est intriguante.
Pour plus d'information et réserver un ticket: http://www.institut-francais.org.uk/cine-lumiere/whats-on/festivals-series/the-earrings-of-madame-de/
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COMMENTAIRES:
28/01/2014 - writers_reign a dit :
This is one of the good guys. That's another way of saying it's not by Christophe Honore and it doesn't feature Vincent Cassel and his limited acting range - bearded sociopath, clean-shaven sociopath - in fact it is as far away from the world of Honore and Cassel as it's possible to get and still be in the same galaxy. If you want a one-word summation try Elegance, Sumptuous, Exquisite. If you stack this alongside La Ronde you could argue that Ophuls is little more than a one-trick pony; you'd be wrong but it's a free country so you could argue it. The link, of course, is the circularity which extends beyonds Ophuls's swooping, darting, fluid camera to the circular nature of both storylines, La Ronde with its venereal disease coming full circle and Madame de ... whose earrings make a similar journey, but like all the best journeys it's the journey itself that counts rather than the arrival. In Darrieux, Boyer, and De Sica Ophuls has latched onto three superb actors at their peak, add the fin-de-siecle setting, the lavish costumes, score it in lush three-quarter time and the result is an all-time great movie of the type that somehow eludes all but the French.
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