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Thomas Lauderdale and China Forbes
Culture

Pink Martini : le groupe déjanté qui chante en 25 langues

By Manon Variol
14/09/2016

Pink Martini. Nombreux sont ceux qui ne connaissent pas ce nom. Et pourtant, leur première chanson est connue de tous les Français. “Je ne veux pas travailler, je ne veux pas déjeuner, je veux seulement l’oublier, et puis je fume”. Ça vous dit quelque chose? C’est bien normal ! Cette chanson, que certains attribuent à tort à Edith Piaf, est l’un des plus grands succès du groupe américain. Et si elle parle à tous les fainéants qui sommeillent en nous, elle nous rend également nostalgique des années 30, avec ses sonorités vintage. A l’occasion de leur tournée en Angleterre, Thomas Lauderdale, le fondateur de Pink Martini, a répondu à nos questions.

Il a un parcours hors du commun. Pourtant, Thomas Lauderdale ne peut s’empêcher de rire timidement quand on retrace ses exploits. Diplômé de l’université d’Harvard (avec mention, s’il-vous-plaît), il se dédiait à la politique et visait la mairie de Portland, Oregon. Puis un jour, il se rend compte de la tristesse des conventions politiques, mornes et répétitives. C’est alors qu’il décide de créer Pink Martini afin de jouer lors de ces événements et de récolter de l’argent pour des associations caritatives. Il propose à sa camarade de classe China Forbes de chanter pour lui. Ils écrivent “Sympathique”, leur première chanson, qui connaîtra un succès international et les propulsera rapidement sur le devant de la scène. Le groupe est aujourd’hui composé de 12 musiciens et parcourt le monde à l’occasion d’une tournée pour son 21ème anniversaire. Ils joueront dans la très belle salle du Royal Albert Hall le 22 octobre prochain.

Pour Thomas Lauderdale, si leurs morceaux ont autant de succès, c’est tout simplement “grâce à leur dynamisme. Nous ne sommes pas comme les autres groupes de pop, nous allons dans la direction opposée, raconte-t-il. “Nos mélodies charment surtout les générations plutôt âgées.” Car beaucoup pensent que les chansons de Pink Martini ont été enregistrées dans l’après-guerre. Avec leur répertoire jazz-vintage, ils vous renvoient 80 ans en arrière.

Des musiques originales mais aussi de nombreuses reprises en anglais, français, espagnol, ou même en turc, japonais et roumain, qui touchent le public du monde entier. “Chaque pays a son “Sympathique””, affirme Thomas Lauderdale. “Nous adaptons notre style en fonction de nos voyages. Il n’y a pas un genre musical que j’aime plus que d’autres.” Le groupe a d’ailleurs travaillé avec plusieurs artistes francophones, tels qu’Henri Salvador, Georges Moustaki et Philippe Katherine. Plusieurs membres du groupe connaissent bien l’hexagone. “Je parle un petit peu français”, me dit Thomas dans la langue de Molière. “Je l’ai appris au lycée, pendant 5 ans. Depuis, j’adore écouter Jane Birkin, et Barbara !”

Dans leurs clips vidéo, on voit que Thomas Lauderdale est un passionné. Ses mimiques lorsqu’il joue du piano sont irrésistibles et vous feront sourire à coup sûr. Peut-être pourrez-vous le voir de vos propres yeux lors de leur concert à Londres. Bonne soirée assurée !

COMMENTAIRES:

30/09/2016 - Verottaylor a dit :

Do go and listen to them>>>they are eclectic, refreshing, always outstanding>Veronique

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