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La Pâtisserie des Rêves en plein cauchemar
Vous l'avez peut-être remarqué : les deux boutiques londoniennes de La Pâtisserie des Rêves ont fermé le 23 mars. Il a été demandé aux 22 employés de l'enseigne présents à Londres d'arrêter de travailler dans un délai de quelques jours, et ces derniers n'ont pas reçu leur paye de mars. Comment La Pâtisserie des Rêves et ses employés se sont-ils retrouvés dans cette situation ? Certains des anciens employés, ainsi que Thierry Teyssier, PDG de l'entreprise, ont accepté de répondre à nos questions.
La Pâtisserie des Rêves : “redonner aux enfants le goût de la pâtisserie”
Fondée en 2009 par le chef pâtissier Philippe Contini et l'entrepreneur Thierry Teyssier, La Pâtisserie des Rêves s'est construite autour de l'envie de "redonner aux enfants le goût de la pâtisserie". Paris-Brest, Saint Honoré, tarte au citron, madeleine… le menu de l'enseigne a été conçu pour revisiter les grands classiques de la pâtisserie française.
Trois ans après sa création, La Pâtisserie des Rêves ouvre deux boutiques à Londres : l'une à Marylebone et l'autre à South Kensington - qui comprend aussi un salon de thé.
Une réaction en chaîne qui a mené à la faillite
Les revenus générés par les deux boutiques londoniennes n'ont pas été à la hauteur des espoirs de l'enseigne : le profit hebdomadaire de la boutique de Marylebone était équivalent au profit généré par la boutique de la rue du Bac à Paris en un jour ou deux. Par conséquent, l'entreprise française se trouvait dans l'obligation d'injecter régulièrement des fonds dans l'enseigne britannique, ce qui l'a progressivement plongée à son tour dans les difficultés financières. "Les deux boutiques londoniennes étaient sous perfusion depuis plusieurs mois", explique Thierry Teyssier.
Tout s'accélère il y a quelques semaines, quand l'entreprise française est placée sous redressement judiciaire, et se voit donc dans l'interdiction d'envoyer de l'argent à Londres. Manquant de fonds, la société britannique est contrainte de déposer le bilan, ce qui amène la banque britannique à geler les comptes de la société.
Le 23 mars, les 22 employés de l'entreprise à Londres apprennent que les deux boutiques fermeraient définitivement leurs portes après le week-end de Pâques. Le lendemain, n'ayant pas reçu leurs salaires comme c'était normalement prévu, les employés décident de cesser leur activité sur-le-champ. Quelques jours plus tard, tous les biens périssables présents dans les boutiques et dans le laboratoire de production sont renvoyés en France.
1er mars | L'entreprise française est placée sous redressement judiciaire et se voit donc dans l'interdiction d'envoyer de l'argent à Londres |
23 mars | La direction française informe les 22 employés présents à Londres qu'ils devront arrêter de travailler après le week-end de Pâques |
24 mars | Les employés ne perçoivent pas leurs salaires et décident de cesser leur activité sur-le-champ |
Week-end de Pâques | Les commandes de Pâques ne sont pas honorées et tous les biens périssables présents dans les deux boutiques et dans le laboratoire de production sont renvoyés en France |
La pâtisserie fraîche, une métier fragile
Mais comment expliquer que l'entreprise ne soit pas parvenue à s'insérer avec succès sur le marché britannique ? "Quand nous sommes arrivés à Londres, nous avons été obligés de mettre en place un laboratoire de pâtisserie distinct des deux boutiques, ce qui a considérablement allourdi notre budget", explique Thierry Teyssier. "Par ailleurs, nos coûts fixes étaient très élevés, principalement du fait des loyers londoniens", ajoute-t-il. "Malheureusement, la pâtisserie fraîche est aussi un métier très fragile, dans lequel il y a presque plus de raisons d'échouer que de réussir", conclut-il.
Les difficultés rencontrées par l'enseigne à Londres pourraient également s'expliquer par des différences culturelles importantes entre la France et le Royaume-Uni : par exemple, s'il est courant d'amener des pâtisseries lorsqu'on est invité à dîner en France, ce n'est pas le cas au Royaume-Uni. Par ailleurs, ces dernières années, de nombreuses pâtisseries françaises ont ouvert à Londres et le marché est donc relativement saturé.
Et maintenant ?
"Un administrateur va être désigné par la banque, et il se mettra en contact avec les employés", explique Thierry Teyssier. “Mais l'ultra-libéralisme britannique a aussi ses travers : les employés vont probablement devoir attendre plusieurs semaines avant de percevoir leurs salaires, alors que les virements auraient pu être effectués en quelques jours seulement en France", explique-t-il, regrettant les "circonstances difficiles" que connaissent ses anciens collaborateurs.
Les 22 pâtissiers, vendeurs et managers ne sont pas satisfaits de la manière dont ils ont été traités par l'entreprise "à laquelle il s'étaient attachés". "Tout ce que nous savions, c'est qu'il y aurait des changements dans les mois à venir et que la compagnie recherchait des investisseurs", explique Aurelia Cabot, l'une des anciennes salariées. "Mais nous n'avions aucune idée que nous pourrions perdre notre emploi en quelques jours". Nous sommes, pour la plupart, de jeunes Français venus tenter leur chance à Londres", raconte-t-elle. "Après quelques années passées dans la capitale britannique, nous devons recommencer à zéro."
Partageant un "grand sentiment d'injustice", les anciens employés estiment que "la direction de la maison leur doit des explications" et appellent au boycott de La Pâtisserie des Rêves partout dans le monde. Ils pourraient avoir des difficultés à obtenir gain de cause, étant donné qu'ils ont choisi de cesser leur activité avant la date légale dictée par la direction.
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COMMENTAIRES:
25/05/2017 - aureliensamira210990 a dit :
I went once to the one in south kensington it was so far the best pastries i've ate in London unfortunatly the second time ive been was already closed down.
It's sad that Patisserie des rêves had struggle over here..
Anyway it's stays one of the best for me.
19/11/2016 - Amuksubscribe a dit :
The best patisseries I'd come across in London. A real shame.
13/10/2016 - jiejing.wang713 a dit :
True lost of London. I am really not a fan for seemingly the main-stream cupcake shops around London. La Pâtisserie des Rêves is among the very few I have tried and feel the beauty of patisserie.
12/08/2016 - laura_haworth a dit :
The patisserie is truly amazing and it's a sad loss for London
09/04/2016 - claire.llop a dit :
I walked in their shop once, saw the price, walked out.
09/04/2016 - jpbrgg a dit :
I could and should have said months ago, when I discovered the place in Marylebone, that it was never going to last. There are not too many reasons why they went bust: their products were vastly overpriced and of a very average quality. At the end of the day, the customers are always right.
09/04/2016 - Jennifer.swainsbury a dit :
Poor devils. That is what living in Britain is like. You would be looked after in France, if you had a job.
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