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La Maire de Paris Anne Hidalgo s'attaque aux utilisateurs de Airbnb
Les députés ont choisi d'augmenter la peine encourue par les propriétaires parisiens qui louent leur logement en location saisonnière : elle est désormais d'un an d'emprisonnement. Regardons de plus près ce qui a pu motiver l'adoption d'une loi aussi sévère.
Des changements dans le marché de la location saisonnière
Ces 15 dernières années, le marché de la location immobilière parisien a évolué de manière significative. Dans un premier temps, les plateformes de location telles que VacationHomeRentals, HomeAway ou Abritel ont fait leur apparition, et se sont rapidement fait connaitre à une échelle internationale. Plusieurs propriétaires parisiens ont commencé à accumuler leurs biens, mais depuis quelques années, nombre d'entre eux s'inquiètent, car ils se sentent dans le colimateur des autorités parisiennes. De nombreuses entreprises ont commencé à vendre leurs appartements pour racheter dans des villes plus hospitalières, comme Londres ou Berlin. Ce phénomène a aussi coïncidé avec la crise de l'économie française.
Une demande croissante pour des chambres d'hôtel à Paris
Par la suite, sont apparus OneFineStay et, bien sûr, AirBnB. Ce qui n'était autrefois qu'un marché relativement limité avec quelques centaines de propriétaires s'est rapidement transformé en une offre faramineuse de propriétés. Aujourd'hui, près de 900.000 logements sont référencés sur Airbnb, et Paris se place au premier rang mondial du nombre de locations saisonnières. Mais ce n'est pas une surprise : les touristes se plaignaient depuis plusieurs années déjà du manque de chambre d'hôtel dans la capitale, et de leur confort trop souvent sommaire. En 2015, Paris comptait en effet 76.700 chambres (quasiment la moitié de Londres, qui en comptait environ 155.000). Et pourtant, en 2015, le nombre de touristes passant au moins une nuit dans la ville s'élevait à 18,82 millions pour Londres, contre 16,06 millions pour Paris. Il semble donc que malgré le fait que Paris soit la deuxième ville la plus visitée en Europe, sa capacité d'accueil en hôtels soit largement insuffisante. Serait-ce la raison pour laquelle Parisiens et investisseurs se sont emparés de ce marché prometteur ?
Propriétaires à court ou à long terme, investisseurs, hôtels... tout le monde semble désormais poster des annonces sur Airbnb. Cette augmentation exponentielle de l'offre a eu un impact important sur les prix des chambres, qui ont fortement baissé ces dernières années.
2015 : une mauvaise année pour Paris
Il est évident que 2015 a été une année difficile pour Paris. Les deux attaques terroristes qu'a subies la capitale française ont eu un impact désastreux sur son attractivité touristiquen et donc, par ricochet, sur les demandes de locations saisonnières. Les touristes - notamment américains, mais pas uniquement - ont annulé en masse leurs vacances parisiennes, françaises, et même européennes.
Est-ce pour cela qu'Anne Hidalgo s'efforce de faire interdire les locations saisonnières dans la capitale ?
Il est intéressant de noter qu'initialement, Anne Hidalgo plaidait le fait que l'augmentation du nombre de locations de particulier à touriste créait un manque à gagner pour la Mairie de Paris, qui ne percevait pas d'impôts locaux sur ce type de transactions, alors que les hôtels y était soumis. Mais cela a vité été résolu par la décision d'Airbnb de verser à la ville les impôts locaux dûs par leurs utilisateurs : c'est ainsi que la société versa 1,17 millions d'euros à la ville pour le dernier trismestre 2015. Mais la Maire décida que ce ne serait pas la fin des hostilités. Elle menace désormais les propriétaires d'envoyer chez eux un inspecteur chargé d'identifier les logements non-conventionnés. Les propriétaires frauduleux pourraient encourir jusqu'à 100.000 euros d'amande, mais cette mesure n'a pas encore été mise en place. Il est important de noter par ailleurs que seuls les propriétaires de Paris intra-muros sont concernés par ces mesures : ceux de Neully s/Seine, de Levallois Perret ou de toute autre commune limitrophe ne craignent rien et certaines mairies encouragent même les locations de court-terme en leur offrant des réductions d'impôts.
Pourquoi ce système à double vitesse ?
L'argument principal des opposants aux locations saisonnières est simple : la multiplication des locations de courte durée dénature l'atmosphère de certains quartiers, où les habitants d'origine sont massivement remplacés par des touristes. Certains habitants sont exaspérés de voir de nouvelles personnes aller et venir dans leur immeuble en permanence, sans pouvoir déterminer si ce sont des cambrioleurs ou de simples vacanciers.
Le nombre de plaintes a fortement augmenté, et l'Assemblée Nationale songe désormais à faire appliquer une limite de 4 mois par an en location de courte durée pour chaque logement (loi Alur). Pour faire appliquer cette loi, les députés ont voté l'augmentation de la peine encourue par les propriétaires resquilleurs, qui s'élève désormais à un an de prison.
Airbnb et d'autres sites de location plaident le fait qu'ils participent à la création de nouveaux emplois en attirant davantage de touristes dans la capitale. Mais les habitants ne semblent pas l'entendre de la même oreille et ne veulent pas voir leur quartier changer.
Mais peut-on vraiment lutter contre ? Que ce soit à Londres, à Lisbonne, à Madrid ou à Bangkok, le tourisme fait maintenant partie du quotidien...
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